Milano 1200 Limited Edition
Publié : 27 févr. 2021, 11:14
Je l'ai évoqué par ailleurs, ça fait un moment que je discute avec un futur concessionnaire Moto-Morini local qui est en relation suivie avec la SIMA pour reprendre le panonceau qu'il a déjà eu lors première renaissance de la marque en 2006 jusqu'à la faillite en 2011.
Lors de notre dernière discussion en octobre, il me disait que, d'après ses derniers échanges avec la SIMA, il ne voyait rien venir avant l'été 2021 et que l'importation des Milano & Super-Scrambler était suspendue à l'arrivée des nouvelles 6 1/2 & X-Cape afin d'offrir un gamme plus complète. Si je comprends ce besoin d'une offre plus large, importante pour le réseau, je voyais, à mon petit niveau, s'éloigner la possibilité d'avoir une Milano mais surtout, l'effroyable possibilité que celles importées soient Euro 5 avec, à la clé, un caractère largement amputé via un système de Ride-By-Wire et, par-là, l’apparition de modes moteurs et autres artifices inutiles.
Ayant remarqué que les Milano sont depuis fin 2018 pour la version Limited Edition et fin 2019 pour la version standard, disponibles en Allemagne, Belgique, Angleterre etc ... Bref, à travers toute l'Europe SAUF la France, je me suis intéressé à la possibilité d'en importer une en version Euro 4 donc.
Comme, depuis que la limitation des 100 cv en France a été abolie, les formalités sont nettement simplifiée et qu'un contact avec l'Usine m'a confirmé leur support si nécessaire, j'ai franchi le pas de l'importation. Mes recherches m'avaient amené sur une Limited Edition neuve - mon choix préféré pour faciliter l'importation - dans une concession Belge, ce qui a fini par me décider pour une importation plutôt qu'attendre la disponibilité en concession française que l'usine prévoyait au début de ce printemps.
Donc, après des démarches d'importation plutôt simples - le Certificat de Conformité Européen montrait un numéro de réception Français - et un transport depuis la Belgique un peu compliqué, temporellement parlant, la moto est enfin arrivée ... sous la neige
Ce n'est donc que le Week-End dernier que j'ai pu faire les premiers kilomètres avec cette belle moto
Bon, évidement, la moto étant flambant neuve, c'est en mode délicat que se sont passés ces premiers kilomètres. Côté position, c'est tout à fait comme je l'attendais, avec un grand guidon assez haut induisant une position très peu basculée sur les poignets. Les reposes pieds, un peu hauts peut-être pour les plus grands - mais cela ne me gène pas du haut de mon 1m83 - sont bien placés, en harmonie avec le guidon.
Les périphériques sont de haut niveau avec des suspensions Mupo réglables en (presque) tous sens (il manque juste la compression hydraulique sur l'amortisseur mais, chose rare, il y a un réglage de l'assiette ) et un freinage Brembo à maître-cylindre radial (comme côté embrayage) et des étriers monoblocs. Comme attendu, tout ça marche à merveille La moto est très vive sur les changements d'angle, sans inertie, réagissant à toutes les sollicitations )= un vrai régal sur mes routes secondaires favorites
Mais, bien sûr, le cœur d'une Morini c'est le moteur ! Bon, là, après 450 bornes, je suis toujours en phase de rodage où, par pure méticulosité personnelle, je monte progressivement en régime et suis donc arrivé au cap des 4000tr/min max. Reste que c'est bien un moteur de la même lignée que celui de la 1200 Sport avec, malgré un manque de "libération", une disponibilité à encore plus bas régime. Et le potentiel est bien là Reste une commande de boite un peu ferme sur ces premiers kilomètres mais qui s'est déjà améliorée après 400 km. J'avais d'ailleurs joué à l'apprenti sorcier dans les pré-réglages ergonomiques avant la première balade en passant la biellette du sélecteur de la position "douce" (mais plus longue en débattement) vers la position intermédiaire plus ferme - mais plus courte aussi - qui me semblait mieux correspondre à mes goûts, ce qui renforçait la rugosité de la boite. Je suis donc revenu à la position "douce", tout au moins pour la durée du rodage
Quelques photos de la belle :
Les tés de fourche taillés dans la masse, spécificité de la version Limited Edition (avec la plaque numérotée 21/30) :
Ici, on peut apprécier la finesse de la moto :
Pour la selle, si celle-ci semble plutôt fine, elle reste confortable, à fortiori combiné au velouté des suspensions même si, pour l'heure, je n'ai pas roulé plus de 3 heures d'affilée
Lors de notre dernière discussion en octobre, il me disait que, d'après ses derniers échanges avec la SIMA, il ne voyait rien venir avant l'été 2021 et que l'importation des Milano & Super-Scrambler était suspendue à l'arrivée des nouvelles 6 1/2 & X-Cape afin d'offrir un gamme plus complète. Si je comprends ce besoin d'une offre plus large, importante pour le réseau, je voyais, à mon petit niveau, s'éloigner la possibilité d'avoir une Milano mais surtout, l'effroyable possibilité que celles importées soient Euro 5 avec, à la clé, un caractère largement amputé via un système de Ride-By-Wire et, par-là, l’apparition de modes moteurs et autres artifices inutiles.
Ayant remarqué que les Milano sont depuis fin 2018 pour la version Limited Edition et fin 2019 pour la version standard, disponibles en Allemagne, Belgique, Angleterre etc ... Bref, à travers toute l'Europe SAUF la France, je me suis intéressé à la possibilité d'en importer une en version Euro 4 donc.
Comme, depuis que la limitation des 100 cv en France a été abolie, les formalités sont nettement simplifiée et qu'un contact avec l'Usine m'a confirmé leur support si nécessaire, j'ai franchi le pas de l'importation. Mes recherches m'avaient amené sur une Limited Edition neuve - mon choix préféré pour faciliter l'importation - dans une concession Belge, ce qui a fini par me décider pour une importation plutôt qu'attendre la disponibilité en concession française que l'usine prévoyait au début de ce printemps.
Donc, après des démarches d'importation plutôt simples - le Certificat de Conformité Européen montrait un numéro de réception Français - et un transport depuis la Belgique un peu compliqué, temporellement parlant, la moto est enfin arrivée ... sous la neige
Ce n'est donc que le Week-End dernier que j'ai pu faire les premiers kilomètres avec cette belle moto
Bon, évidement, la moto étant flambant neuve, c'est en mode délicat que se sont passés ces premiers kilomètres. Côté position, c'est tout à fait comme je l'attendais, avec un grand guidon assez haut induisant une position très peu basculée sur les poignets. Les reposes pieds, un peu hauts peut-être pour les plus grands - mais cela ne me gène pas du haut de mon 1m83 - sont bien placés, en harmonie avec le guidon.
Les périphériques sont de haut niveau avec des suspensions Mupo réglables en (presque) tous sens (il manque juste la compression hydraulique sur l'amortisseur mais, chose rare, il y a un réglage de l'assiette ) et un freinage Brembo à maître-cylindre radial (comme côté embrayage) et des étriers monoblocs. Comme attendu, tout ça marche à merveille La moto est très vive sur les changements d'angle, sans inertie, réagissant à toutes les sollicitations )= un vrai régal sur mes routes secondaires favorites
Mais, bien sûr, le cœur d'une Morini c'est le moteur ! Bon, là, après 450 bornes, je suis toujours en phase de rodage où, par pure méticulosité personnelle, je monte progressivement en régime et suis donc arrivé au cap des 4000tr/min max. Reste que c'est bien un moteur de la même lignée que celui de la 1200 Sport avec, malgré un manque de "libération", une disponibilité à encore plus bas régime. Et le potentiel est bien là Reste une commande de boite un peu ferme sur ces premiers kilomètres mais qui s'est déjà améliorée après 400 km. J'avais d'ailleurs joué à l'apprenti sorcier dans les pré-réglages ergonomiques avant la première balade en passant la biellette du sélecteur de la position "douce" (mais plus longue en débattement) vers la position intermédiaire plus ferme - mais plus courte aussi - qui me semblait mieux correspondre à mes goûts, ce qui renforçait la rugosité de la boite. Je suis donc revenu à la position "douce", tout au moins pour la durée du rodage
Quelques photos de la belle :
Les tés de fourche taillés dans la masse, spécificité de la version Limited Edition (avec la plaque numérotée 21/30) :
Ici, on peut apprécier la finesse de la moto :
Pour la selle, si celle-ci semble plutôt fine, elle reste confortable, à fortiori combiné au velouté des suspensions même si, pour l'heure, je n'ai pas roulé plus de 3 heures d'affilée