PErso, rien que d'un point de vue deontologique, tant que je pourrais l'éviter, je l'éviterai ce "bio" machin.
Pour produire ce "bio" truc, il faut utiliser des terres arables. C'est d'autant plus problématique dans les pays "pauvres" car ça conduit à une augmentation du prix des aliments (comme Il y a moins de cultures pour nourrir la population et que la demande est la mm, la régulation se fait par le prix).
Sans parler de la controverse qui sévit depuis un certain temps comme quoi le bilan écologique globale (de la production à la consommation) seraient aussi mauvais voire pire que celui de l'essence
Controverse
Cet agrocarburant est présenté comme un carburant vert, mais l'intérêt de l'ETBE comme carburant écologique, et son appellation de "bioéthanol" sont très controversés pour plusieurs raisons :
La transformation de l'éthanol en ETBE utilise des produits chimiques (acide sulfurique) et une grande quantité d'énergie, qui donne au final un bilan énergétique pour l'ETBE quasiment aussi mauvais que celui de l'essence d'origine fossile (Cf. [PDF]Note de synthèse commune ADEME-DIREM, Décembre 2002).
En comparaison, les biocarburants pour moteurs diesels (huile végétale pure, EMHV, EEHV) offrent des bilans énergétiques nettement supérieurs (dans un rapport 2 à 5 suivant les indicateurs pris).
Une étude6 nord-américaine conduite par le Pr. Mark Z. Jacobson (université Stanford) a conclu que le bioéthanol présentait autant de risques sanitaires et de pollution que l’essence ; Il pourrait causer une augmentation des pathologies respiratoires aux États-Unis, selon un modèle mathématique simulant la qualité de l’air en 2020, année où les véhicules fonctionnant à l’E-85 devraient être largement disponibles.
Deux substances cancérogènes benzène et butadiène diminueraient dans l’air, mais ce sont alors le formaldéhyde et l’acétaldéhyde, deux autres cancérigènes qui augmenteraient (Il est également prévu que le nombre des véhicules augmente). Mark Z. Jacobson, estime que le nombre de cancers liés à l’E-85 serait du même ordre de grandeur que celui qu'on estime induit par l’essence.
Si la contribution à l'effet de serre est réputée bien moindre (elle n'est pas nulle), les impacts différés de l'agriculture intensive semblent pas, mal ou très partiellement pris en compte par les écobilans de l'agroéthanol dont la production risque d'encore accroître les problèmes liés aux engrais chimiques, pesticides, labour, érosion et consommation de terre gagnées sur la forêt ou qui aurait pu être restaurées par de vraies jachères (repos et restauration de l'humus et du sol) ou occupées par des cultures alimentaires).
L'utilisation à grande échelle de bioéthanol sous-entend l'utilisation de très grandes surfaces agricoles pour la production de maïs ou de canne à sucre. Il y a un risque certain de compétition entre les besoins alimentaires de la population de la planète et les besoins énergétiques des voitures. Dans certaines régions, le prix des aliments de base a déjà commencé à monter (par ex.: maïs au Mexique)[réf. nécessaire]. Pour produire l'équivalent d'un plein de 4x4, soit 96 litres, la quantité de maïs nécessaire est de 205kg, soit selon l'OMS de quoi nourrir une personne pendant un an.[réf. souhaitée]
Il n'est actuellement pas certain que la production d'éthanol conduit à un gain net d'énergie. En effet, certaines études concluent que la production d'éthanol est un procédé ayant un apport énergétique négatif 7,8,9, alors que d'autres arrivent à une conclusion inverses10.
Je sais que wikipédia n'est pas forcement à croire les yeux fermé, mais :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bio%C3%A9t ... ontroverse