RALLYE DES VOLCANS 2010
- arnorini
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RALLYE DES VOLCANS 2010
Salut la bande!
Je viens d'avoir des nouvelles, nous savion sque BULFIRE était inscrit. Je crois qu'il a fait une sortie de route sur le routier (sans trop de gravité d'aprés mes sources).
On attends de ses nouvelles! et de sa monture.
Pour l'histoire, mon compagnon de route préféré a gagné de 5s sur le deuxième. Bravo à Renaud FANON!
On attends le récit de BULFIRE avec impatience!
A+
Je viens d'avoir des nouvelles, nous savion sque BULFIRE était inscrit. Je crois qu'il a fait une sortie de route sur le routier (sans trop de gravité d'aprés mes sources).
On attends de ses nouvelles! et de sa monture.
Pour l'histoire, mon compagnon de route préféré a gagné de 5s sur le deuxième. Bravo à Renaud FANON!
On attends le récit de BULFIRE avec impatience!
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Arnorini
#55#en top twin
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- canaille17
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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
slt
j espere que bulfire a pas eu trop mal physiquement et que sa becane a pas trop de bobo( c est le plus important!
)
j espere que bulfire a pas eu trop mal physiquement et que sa becane a pas trop de bobo( c est le plus important!

permis en cours.....
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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
oh merde
! l'essentiel c'est qu'il s'en sorte sans blessures! pour la becane par contre c'est clair que soit doit faire chier!

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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
Preum's sur l'Ohlins !!!
...qui à dit rapace !
Je blague, J'espère qu'il n'y a pas trop de bobos !

...qui à dit rapace !

Je blague, J'espère qu'il n'y a pas trop de bobos !

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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
Peu pas se faire mal roule pas assez vite..........................
Mozart du banc de puissance
- shacard
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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
Oh le coup bas !HM282 a écrit :Peu pas se faire mal roule pas assez vite..........................
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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
Il va pas te rater sur tes chronos du DDT le Bulfire !HM282 a écrit :Peu pas se faire mal roule pas assez vite..........................

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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
J'adoooooreHM282 a écrit :Peu pas se faire mal roule pas assez vite..........................

le bon esprit motard, quoi...


- bulfire
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Re: RALLYE DES VOLCANS 2010
ça va la bande
oui effectivement Arnorini a de bonnes sources (tu as le bonjour de Renaud Fanon d'ailleurs
, il fait pas semblant d'envoyer lui
)
Donc pour ma part j'ai même pas rempli mon contrat perso qui était de finir l'étape du jour pas derjo (j'étais inscrit que pour le jour, pas la nuit trop dur pour moi).
On est arrivé avec un pote le mercredi soir tard (vers 1h30 du mat, on a finit l'installation dans le camion, sortir les motos, etc ...) à 2h30 du mat.
réveil le jeudi, sous un soleil de plomb vers 9h (entre 32°C et 35°C toute la journée), on a la journée devant nous pour faire des recos tranquille, on ne se presse pas on prends le temps.
On a passé la journée a faire des recos par parties afin de bien assimiler les spéciales :
l'ES1 bitume strié, rainuré, assez bosselé sur les zones de freinages, adhérence assez aléatoire sur le sec suivant les portions. Spécial assez bof à mon sens, constitué surtout d'accélération freinage, trop vite, pas ou peu d'enchainement technique (sauf 2 longs virages à droite en montée qui se refermait en sortie, donc il fallait garder beaucoup vitesse en entrée en aveugle avec de l'angle pour pas se retrouver à l'arrêt au milieu du virage).
l'ES2 magique, une vrai à route à rallye, très rythmé beaucoup d'enchainement, vitesse moyenne plus faible que l'ES1, beaucoup de virages différent, avec deux ou trois enchainements assez sympa ou le dévers positif et négatif étaient pas toujours évident à assimiler.
On a fait 1 passage des spéciales au complet au ralenti pour voir les virages et les éventuels point de demi tour possible. Ensuite entre 5 à 6 fois par petite portion d'1 km environ et ensuite entre 3 à 4 fois la spécial complète à bon rythme. Mon pote ouvrait à chaque fois me permettant de profiter son expérience du rallye. Il y a qu'a chaque fois sur les deux derniers passages ou j'ai ouvert et j'ai eu le droit à la même remarque, qu'il fallait rester calme et pas trop s'emballer en reco.
A noter que l'on a croisé très peu de monde en reco le jeudi. J'ai des vibrations sur la moto à 20 km du retour au parc coureur, je rentre tranquillement. Après analyse mon kit chaine s'est truffé de point dur en un seul coup, tout le monde m'aide à le bricoler. Ils ont tous disparu, mais le kit sera changé juste après le rallye (s'était prévu
).
Le vendredi on repart faire des recos rapido avant les contrôles divers et variés qui nous attendant, un pote en mostro 1100, qui sera spectateur le samedi, nous suis, on roule tranquille car il y a un paquet de sauvage dans les recos aujourd'hui
. Vraiment abusé certains comportements (la route encore ouverte, on ne coupe pas les 2 voies sans aucune visibilité :/ ). On se contente de réciter les virages appris hier et à ma grande surprise, j'ai quasi tout retenue, moi et ma mémoire de poisson clown. Cette fois ci je reste calme et m'excite pas.
La moto file au controle technique sans aucune vérif quasiment (c'est à se demander pourquoi je me suis pris le choux à la préparer bichonner comme ça). S'ensuit une soirée mémorable avec les potes comme toujours sur les rallyes, ça aide à oublier la course de demain.
Jour de course : Après une nuit courte et plein de conseil dans la tête, j'ouvre les yeux et il flotte
J'aime pas du tout ça le séchant, ou tout mouillé ou tout sec, mais les deux, je ne sais jamais sur quel pied danser.
La pression monte doucement, le dernier caca est encore propre
. On s'équipe récupère les motos au parc coureur, le twin s'ébroue dans la joie et l'allégresse.
J'ai réglé l'heure de la moto sur l'heure du rallye à la seconde près, mes trips sont à zéro, la vitesse moyenne me sera utile. On nous rappelle les contrôles de vitesses sévères qu'il y aura sur tout le rallye (un concurrent a perdu son permis en reco suite à une très grosse infraction
, pas tellement malin alors que le routier se fait en respectant les vitesses, juste en enroulant fort correctement les virolos du parcours).
Le casque se ferme, le commentateur parle, mes 5 secondes de stress juste avant le départ déboule, je suis dans ma bulle, je pars fais un sourire aux potes, montre mon cul et puis me voilà partie sur la boucle sud avec mon numéro 60 vers l'ES2.
Je ferais ce routier un peu n'importe comment, trop vite dans les bouts droits, trop lentement dans les virolos (bitume mouillé et bruine).
Je finis le CH largement dans les temps avec 7 min d'avance sur 37 min de prévu, je prends la décision d'enrouler tous les suivants au lieu d'essayer d'attaquer comme un crétin, j'ai besoin de mon permis.
Les départs sur l'ES2 s'enchaine devant moi, je pointe à l'heure à l'aide de l'horodateuse (pas de chrono FFM sur ce rallye hors championnat on fais ça à l'ancienne, c'est sympa).
J'avance pour mon départ en spéciale, et il repleut de nouveau. J'aime pas ça.
Un bénévole très gentil égrène les secondes avant le départ. Même démarche dans ma tête que le motocross, 15 secondes ajustage du casque/lunette, 10 seconde fermeture visière, 5 seconde première, 3 seconde gaz, un poil de frein avant, une seconde lâcher tout doux de l'embrayage, pour trouver le point de patinage. 0 seconde prière
.
Je fais un départ pas trop trop ridicule (mon kit chaine étant mort de chez mort, j'éviterais de faire mieux quand même). Je suis dans ma première spéciale yaouhou, 2nd, virage à fond à gauche, 3ème frein, on coupe 2nd, virage à droite, ouverture du virage, gaz en grand, et là plaque de bitume fondu (sur la voie ou ne pouvait pas passer en reco) + pluie = grosse frayeur pour ma part, j'ai failli me faire un high side de folie. Je monte très haut au dessus de la selle, atterrie dessus par un coup de bol.
Du coup je ferais la fin de la spéciale avec des grosses grosses marges, plus coulé, je veux FINIR BORDELE
.
Suite du routier pour la fin de la boucle sud, on croise nos potes, applaudissements, cris d'encouragement, qui n'ont pas eu le temps de rejoindre la spéciale après le départ.
Mon pote se perdra 2 fois (le routier n'était pas du totu fléché tout au roadbook
), et la dernière j'essayerais de le rattraper pour lui indiquer son erreur, mais il est trop énervé impossible de le recoller, malgré les risques insensés que j'ai pris (j'ai roulé beaucoup plus vite qu'en spéciale sans du tout connaitre la route
, sauter à plus de 200 km/h au dessus d'une voie ferré je le referais plus promis). Du coup je repars dans le bon sens après un détour de 20 km au final, double un paquet de concurrents sur le routier comme sagouin (désolé) et arrive avec 30 seconde d'avance sur ma minute, ouf.
Mon pote arrive enfin et se prend 3 min de pénalité, du coup il se retrouve juste derrière moi au lieu de se retrouver un concurrent devant moi. Il s'énerve, c'est sa première pénalité sur un routier de rallye depuis 2 ans, je le sens près à faire une connerie, je l'attends sur le routier de la boucle nord en enroulant tranquille (est ce que j'aurais assez d'essence pour rentrer après les plus de 30 km gaz en grand que j'ai du effectuer ?). Il me double à fond super énervé, prends beaucoup de risque. J'arrive à la rejoindre dans une ville à la faveur du traffic (je roule cool), je lui parle, il se calme, il m'ouvre et on roule tranquille.
On pointe 5 min en avance au CH juste avant l'ES1, le bitume est annoncé comme sec. Même si c'est pas du tout ma spéciale favorite on va essayer de conduire proprement et de prendre du plaisir.
Départ de l'ES1 : de nouveau dans ma bulle, la moto cabre légèrement à l'accélération, petit virage à gauche à fond, on rentre dans un droit, qui ne se referme plus sur 2 voies, mais qui demande de freiner, retour en 2, prise d'un gauche dans la foulée assez lent, gaz progressif, mais assez tôt, le moteur m'arrache de la courbe, je coupe pas dans la cassure en aveugle à droite, ça passe, mais du coup je déboule à 20 km/h plus vite sur un droite qui se referme et à l'entrée très bosselé, la moto bouge, la fourche travail magnifiquement, ça passe à l'aise
, vraiment magique la corsaro.
Le reste de la spéciale se passera très sereinement, je n'ai jamais forcé, toujours ouvert tranquillement, pris du plaisir. Il y a qu'a un moment ou j'ai oublié 100 m de route au milieu de la montée, je me suis retrouvée coincé à l'extérieur de la courbe sans pouvoir relancer proprement, j'ai perdu du temps, mais pas de frayeur, la corsaro bosse pour moi
.
Je finis le routier de la boucle nord, j'ai toujours rien bu et bouffé (le petit dej dégeux n'as pas du être suffisant), il est 13h30, je commence à fatiguer. Je bouffe un mars, bois un max d'eau, ça va mieux nettement mieux. 10 min d'assistance à la fin de la boucle c'est super short pour faire le plein des motos. On met 7 min, juste le temps de renfiler, casque, gant et on repart.
J'ouvrirais pour mon pote tous le premier CH de la boucle sud, tranquille au limitation de vitesse, en ville et ailleurs, je passe en enroulant les virages avec de la vitesse en entrée, on finit avec 8 min d'avance tranquillement. On a très bien roulé, on a pris beaucoup plaisir à rouler ensemble, on a le sourire cette fois ci l'ES2 est quasi sèche et le soleil est revenu
.
Pointage au CH
Départ sur l'ES2, moment de concentration, laché d'embrayage ça repart, je me rappelle parfaitement de la spéciale, esquive la plaque de goudron fondu en passant beaucoup plus fort dans le même virage pourtant. Mes potes sont à la dernière épingle en haut de la spéciale je le sais, fais hurler la corsaro pour monter au plus vite dans les petits bouts droits. Je déboule bien dans la dernière épingle, un petit salut de la main en passant, ça fait toujours sourire et c'est important, je vois tous les visages connus. Passe tranquillement l'intérieur de l'épingle que je n'avais pas reconnu et qui me paraissait assez dégeux (effectivement et il y a eu une chute à cet endroit). Hop gaz et la moto m'arrache de nouveau à la gravité on fonce vers la ligne d'arrivée.
Le mec m'annonce un temps, c'est le seul qui me le donnera, les autres temps je n'ai pas voulu les savoir et celui je ne le voulais pas. On papote un peu, je repars et je vois déjà mon pote arrivée dans le rétro
Un peu trop euphorique de la belle spéciale je reprends le routier, roule beaucoup trop vite dans 2 virages, STOP, arrête de faire le con. Je décide d'attendre mon pote pour qu'il m'ouvre la route tranquillement comme convenu, 2 virages après, un droite, puis un gauche à flanc de montagne, je déboule sur ce qui me semble être une plaque gras que je vois à moins de 2m (huile gasoil ou autre je sais pas). Je roule pas vite, je suis à 60 en 4ème (j'étais en sous régime juste avant en 5ème). Dans ma tête je fais c'est quoi ça, merde on dirait du gras, paf je perds l'avant immédiatement, tout le monde descend, je ne sais comment je glisse, je gueule comme un putois dans le casque "PUTAIN QUEL CON".
La glisse s'arrête je me relève quasi directement, l'équipement a fait son boulot, j'ai quasi rien, à part un peu mal à la cheville.
J'arrive pas à relever la moto, l'avant est en hauteur, le réservoir pisse l'essence, mais elle a calé donc ça va. Un automobiliste s'arrête et me dis de me calmer car ça va bien physiquement apparemment. Mon pote déboule même pas 30 seconde derrière depuis le début de la glisse, je suis toujours fou de rage contre moi
.
il me demande si ça va, me file un coup de main pour relever la moto.
et là suprise, elle quasi rien
, le réservoir n'est pas abimé, le radiateur a rien. On retire l'herbe pour chercher les fuites ou autre, impossible de repasser au point mort, on l'a sors de l'herbe, on la repose sur la route, j'arrive à retrouver le point mort, elle démarre pas, le contacteur sur le levier c'est barré, on le remonte BBBBBBBBBBBRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARRRRRRRR, la moto repart. Malgré ça je sens de plus en plus une douleur dans la cheville monté. Mon pote me dis de repartir et hop me revoilà en selle, passé la 1ère ça va, mais passer la 2nd me fait mal, je comprends que je me suis fait une énorme entorse.
Je finis le routier de la boucle sud au courage, en passant très peu de rapport et en hurlant à chaque passage de rapport supérieur sous le casque. Ma cheville se refroidit, adrénaline disparait, j'en chie comme il faut.
Arrivée à la fin de la boucle on pointe juste dans les temps pourtant, mais mon équipement est pas mal endommagé de la chute, moi pas au top de ma forme. En motocross a une époque j'aurais continuer jusqu'au bout, mais là j'arrête de faire le con j'ai ma dose, le plaisir que je cherchais n'y est plus, j'abandonne.
Je passe voir le médecin ce soir pour confirmer ou non le diag, grosse entorse à la cheville et j'espère ne pas avoir le gros orteil et celui du milieu de pété.
La moto a vraiment peu de chose pour une chute comme ça




comme vous pouvez le voir la roulette arrière a certainement sauvée mon BO qui serait mort sans ça


oui effectivement Arnorini a de bonnes sources (tu as le bonjour de Renaud Fanon d'ailleurs


Donc pour ma part j'ai même pas rempli mon contrat perso qui était de finir l'étape du jour pas derjo (j'étais inscrit que pour le jour, pas la nuit trop dur pour moi).
On est arrivé avec un pote le mercredi soir tard (vers 1h30 du mat, on a finit l'installation dans le camion, sortir les motos, etc ...) à 2h30 du mat.
réveil le jeudi, sous un soleil de plomb vers 9h (entre 32°C et 35°C toute la journée), on a la journée devant nous pour faire des recos tranquille, on ne se presse pas on prends le temps.
On a passé la journée a faire des recos par parties afin de bien assimiler les spéciales :
l'ES1 bitume strié, rainuré, assez bosselé sur les zones de freinages, adhérence assez aléatoire sur le sec suivant les portions. Spécial assez bof à mon sens, constitué surtout d'accélération freinage, trop vite, pas ou peu d'enchainement technique (sauf 2 longs virages à droite en montée qui se refermait en sortie, donc il fallait garder beaucoup vitesse en entrée en aveugle avec de l'angle pour pas se retrouver à l'arrêt au milieu du virage).
l'ES2 magique, une vrai à route à rallye, très rythmé beaucoup d'enchainement, vitesse moyenne plus faible que l'ES1, beaucoup de virages différent, avec deux ou trois enchainements assez sympa ou le dévers positif et négatif étaient pas toujours évident à assimiler.
On a fait 1 passage des spéciales au complet au ralenti pour voir les virages et les éventuels point de demi tour possible. Ensuite entre 5 à 6 fois par petite portion d'1 km environ et ensuite entre 3 à 4 fois la spécial complète à bon rythme. Mon pote ouvrait à chaque fois me permettant de profiter son expérience du rallye. Il y a qu'a chaque fois sur les deux derniers passages ou j'ai ouvert et j'ai eu le droit à la même remarque, qu'il fallait rester calme et pas trop s'emballer en reco.
A noter que l'on a croisé très peu de monde en reco le jeudi. J'ai des vibrations sur la moto à 20 km du retour au parc coureur, je rentre tranquillement. Après analyse mon kit chaine s'est truffé de point dur en un seul coup, tout le monde m'aide à le bricoler. Ils ont tous disparu, mais le kit sera changé juste après le rallye (s'était prévu

Le vendredi on repart faire des recos rapido avant les contrôles divers et variés qui nous attendant, un pote en mostro 1100, qui sera spectateur le samedi, nous suis, on roule tranquille car il y a un paquet de sauvage dans les recos aujourd'hui

La moto file au controle technique sans aucune vérif quasiment (c'est à se demander pourquoi je me suis pris le choux à la préparer bichonner comme ça). S'ensuit une soirée mémorable avec les potes comme toujours sur les rallyes, ça aide à oublier la course de demain.
Jour de course : Après une nuit courte et plein de conseil dans la tête, j'ouvre les yeux et il flotte

J'aime pas du tout ça le séchant, ou tout mouillé ou tout sec, mais les deux, je ne sais jamais sur quel pied danser.
La pression monte doucement, le dernier caca est encore propre

J'ai réglé l'heure de la moto sur l'heure du rallye à la seconde près, mes trips sont à zéro, la vitesse moyenne me sera utile. On nous rappelle les contrôles de vitesses sévères qu'il y aura sur tout le rallye (un concurrent a perdu son permis en reco suite à une très grosse infraction

Le casque se ferme, le commentateur parle, mes 5 secondes de stress juste avant le départ déboule, je suis dans ma bulle, je pars fais un sourire aux potes, montre mon cul et puis me voilà partie sur la boucle sud avec mon numéro 60 vers l'ES2.
Je ferais ce routier un peu n'importe comment, trop vite dans les bouts droits, trop lentement dans les virolos (bitume mouillé et bruine).
Je finis le CH largement dans les temps avec 7 min d'avance sur 37 min de prévu, je prends la décision d'enrouler tous les suivants au lieu d'essayer d'attaquer comme un crétin, j'ai besoin de mon permis.
Les départs sur l'ES2 s'enchaine devant moi, je pointe à l'heure à l'aide de l'horodateuse (pas de chrono FFM sur ce rallye hors championnat on fais ça à l'ancienne, c'est sympa).
J'avance pour mon départ en spéciale, et il repleut de nouveau. J'aime pas ça.
Un bénévole très gentil égrène les secondes avant le départ. Même démarche dans ma tête que le motocross, 15 secondes ajustage du casque/lunette, 10 seconde fermeture visière, 5 seconde première, 3 seconde gaz, un poil de frein avant, une seconde lâcher tout doux de l'embrayage, pour trouver le point de patinage. 0 seconde prière

Je fais un départ pas trop trop ridicule (mon kit chaine étant mort de chez mort, j'éviterais de faire mieux quand même). Je suis dans ma première spéciale yaouhou, 2nd, virage à fond à gauche, 3ème frein, on coupe 2nd, virage à droite, ouverture du virage, gaz en grand, et là plaque de bitume fondu (sur la voie ou ne pouvait pas passer en reco) + pluie = grosse frayeur pour ma part, j'ai failli me faire un high side de folie. Je monte très haut au dessus de la selle, atterrie dessus par un coup de bol.
Du coup je ferais la fin de la spéciale avec des grosses grosses marges, plus coulé, je veux FINIR BORDELE

Suite du routier pour la fin de la boucle sud, on croise nos potes, applaudissements, cris d'encouragement, qui n'ont pas eu le temps de rejoindre la spéciale après le départ.
Mon pote se perdra 2 fois (le routier n'était pas du totu fléché tout au roadbook


Mon pote arrive enfin et se prend 3 min de pénalité, du coup il se retrouve juste derrière moi au lieu de se retrouver un concurrent devant moi. Il s'énerve, c'est sa première pénalité sur un routier de rallye depuis 2 ans, je le sens près à faire une connerie, je l'attends sur le routier de la boucle nord en enroulant tranquille (est ce que j'aurais assez d'essence pour rentrer après les plus de 30 km gaz en grand que j'ai du effectuer ?). Il me double à fond super énervé, prends beaucoup de risque. J'arrive à la rejoindre dans une ville à la faveur du traffic (je roule cool), je lui parle, il se calme, il m'ouvre et on roule tranquille.
On pointe 5 min en avance au CH juste avant l'ES1, le bitume est annoncé comme sec. Même si c'est pas du tout ma spéciale favorite on va essayer de conduire proprement et de prendre du plaisir.
Départ de l'ES1 : de nouveau dans ma bulle, la moto cabre légèrement à l'accélération, petit virage à gauche à fond, on rentre dans un droit, qui ne se referme plus sur 2 voies, mais qui demande de freiner, retour en 2, prise d'un gauche dans la foulée assez lent, gaz progressif, mais assez tôt, le moteur m'arrache de la courbe, je coupe pas dans la cassure en aveugle à droite, ça passe, mais du coup je déboule à 20 km/h plus vite sur un droite qui se referme et à l'entrée très bosselé, la moto bouge, la fourche travail magnifiquement, ça passe à l'aise

Le reste de la spéciale se passera très sereinement, je n'ai jamais forcé, toujours ouvert tranquillement, pris du plaisir. Il y a qu'a un moment ou j'ai oublié 100 m de route au milieu de la montée, je me suis retrouvée coincé à l'extérieur de la courbe sans pouvoir relancer proprement, j'ai perdu du temps, mais pas de frayeur, la corsaro bosse pour moi

Je finis le routier de la boucle nord, j'ai toujours rien bu et bouffé (le petit dej dégeux n'as pas du être suffisant), il est 13h30, je commence à fatiguer. Je bouffe un mars, bois un max d'eau, ça va mieux nettement mieux. 10 min d'assistance à la fin de la boucle c'est super short pour faire le plein des motos. On met 7 min, juste le temps de renfiler, casque, gant et on repart.
J'ouvrirais pour mon pote tous le premier CH de la boucle sud, tranquille au limitation de vitesse, en ville et ailleurs, je passe en enroulant les virages avec de la vitesse en entrée, on finit avec 8 min d'avance tranquillement. On a très bien roulé, on a pris beaucoup plaisir à rouler ensemble, on a le sourire cette fois ci l'ES2 est quasi sèche et le soleil est revenu

Pointage au CH
Départ sur l'ES2, moment de concentration, laché d'embrayage ça repart, je me rappelle parfaitement de la spéciale, esquive la plaque de goudron fondu en passant beaucoup plus fort dans le même virage pourtant. Mes potes sont à la dernière épingle en haut de la spéciale je le sais, fais hurler la corsaro pour monter au plus vite dans les petits bouts droits. Je déboule bien dans la dernière épingle, un petit salut de la main en passant, ça fait toujours sourire et c'est important, je vois tous les visages connus. Passe tranquillement l'intérieur de l'épingle que je n'avais pas reconnu et qui me paraissait assez dégeux (effectivement et il y a eu une chute à cet endroit). Hop gaz et la moto m'arrache de nouveau à la gravité on fonce vers la ligne d'arrivée.
Le mec m'annonce un temps, c'est le seul qui me le donnera, les autres temps je n'ai pas voulu les savoir et celui je ne le voulais pas. On papote un peu, je repars et je vois déjà mon pote arrivée dans le rétro
Un peu trop euphorique de la belle spéciale je reprends le routier, roule beaucoup trop vite dans 2 virages, STOP, arrête de faire le con. Je décide d'attendre mon pote pour qu'il m'ouvre la route tranquillement comme convenu, 2 virages après, un droite, puis un gauche à flanc de montagne, je déboule sur ce qui me semble être une plaque gras que je vois à moins de 2m (huile gasoil ou autre je sais pas). Je roule pas vite, je suis à 60 en 4ème (j'étais en sous régime juste avant en 5ème). Dans ma tête je fais c'est quoi ça, merde on dirait du gras, paf je perds l'avant immédiatement, tout le monde descend, je ne sais comment je glisse, je gueule comme un putois dans le casque "PUTAIN QUEL CON".
La glisse s'arrête je me relève quasi directement, l'équipement a fait son boulot, j'ai quasi rien, à part un peu mal à la cheville.
J'arrive pas à relever la moto, l'avant est en hauteur, le réservoir pisse l'essence, mais elle a calé donc ça va. Un automobiliste s'arrête et me dis de me calmer car ça va bien physiquement apparemment. Mon pote déboule même pas 30 seconde derrière depuis le début de la glisse, je suis toujours fou de rage contre moi

il me demande si ça va, me file un coup de main pour relever la moto.
et là suprise, elle quasi rien

Je finis le routier de la boucle sud au courage, en passant très peu de rapport et en hurlant à chaque passage de rapport supérieur sous le casque. Ma cheville se refroidit, adrénaline disparait, j'en chie comme il faut.
Arrivée à la fin de la boucle on pointe juste dans les temps pourtant, mais mon équipement est pas mal endommagé de la chute, moi pas au top de ma forme. En motocross a une époque j'aurais continuer jusqu'au bout, mais là j'arrête de faire le con j'ai ma dose, le plaisir que je cherchais n'y est plus, j'abandonne.
Je passe voir le médecin ce soir pour confirmer ou non le diag, grosse entorse à la cheville et j'espère ne pas avoir le gros orteil et celui du milieu de pété.
La moto a vraiment peu de chose pour une chute comme ça





comme vous pouvez le voir la roulette arrière a certainement sauvée mon BO qui serait mort sans ça


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