comme promis, la suite de mes sensations en morini. pour ceux qui ont loupé le premier épisode, voir http://motomorini.fr/FORUMASA/viewtopic ... =30#p11856
bon cette fois, j'ai deux balades de plus dans les pattes. dimanche dernier, rendez vous avec deux copains pour goûter du virolo entre Nevers et le Morvan. Un en 600 fazer et l'autre en CB 500, on joue à s'échanger les mobs. c'est pas mal, ça permet de bien sentir les différences, ou plutôt LA différence
Allez, on chauffe les pneus sur une dizaine de bornes, le temps est frais, la température indique 74° maxi. J'ai réglé la loupiotte rouge sur 5000 tours, bien pratique ce gadget
On y va tranquille, hein les gars
je prends la tête, laisse remonter les japonaises dans les lignes droites et prends un malin plaisir à voir leur phare diminuer dans mes rétros en sortie de virage puuuuuuuuuuréééééééééééééeeeeeeeeee ils sont à l'arrêt les gars ou quoi ?la boîte toujours nickel, le moteur me fait sourire tellement il est facile à contrôler. le plus dur c'est de couper les gaz quand ça clignote en rouge en bas de ma visière.
encore quelques graviers dans les petites routes, pas de problème pour inscrire la corsaro où je veux tellement elle est légère tellement ....
en attendant que les japs recollent, je joue à rentrer deux trois vitesses pour le plaisir de relancer
Monter sur les meules des copains, ça permet surtout d'apprécier sa morini sous un autre angle (désolé les gars ), la voir partir devant, écouter son bruit, guetter la remise des gaz, et puis apparemment elle plait pas qu'à l'arrêt 
en remontant dessus, je sens que la partie cycle est vraiment bien foutue ; bien sûr, y'a des réglages à peaufiner sur les suspensions, mais tout ça est uni et la moto répond aussi bien quelles que soient les sollicitations : appui sur le guidon, les repose-pieds, bien serrée entre les jambes, j'ai l'impression d'être né dessus.
alors aujourd'hui, je remonte dessus pour une bonne raison : graissage de chaîne. Pour graisser, faut une chaîne chaude, pour qu'elle soit chaude, faut rouler
Trop dur
18 degrés à l'extérieur sur le tableau de bord, lunettes de soleil enfilées 
, appliquons nous à respecter la règle des 5000 tours 
allez, là je vais rouler au hasard, pas de circuit établi, pas de durée fixée (ah si, j'ai dit que je rentrais dans deux heures, merde
) en plus dans le mode d'emploi y'a bien écrit de ne pas rester sur une vitesse stabilisée pendant le rodage 
. ça tombe bien . Rhhooooooo mais c'est qu'elle est bonne la route par ici !!!??? allez, c'est reparti pour faire siffler les tubes dans mon dos, donner quelques coups de gaz dans les bleds où les gens matent la moto rouge, chercher des trajectoires sur des virages tout nouveaux - ah oui, celui là il resserre grave - jusqu'à maintenant, j'ai pas trop tapé dans les freins, mais un petit essai en ligne droite me confirme ce que je pensais. En freinant dans une entrée de virage trop optimiste, la fourche plonge un peu, va falloir la freiner en compression, mais ça reste sous contrôle sans frayeur
.C'est vraiment une moto faite pour envoyer du gros
Y'a pas à dire. Que ce soit la meilleure ou pas, je m'en fous, elle me donne des sacrés frissons et me fait de belles promesses (tu verras ce que je vais te faire après 5000 tours qu'elle me dit
)Retour en ville, fouyouyou le temps passe vite
,la température s'envole au-dessus des 90, monte à 99 au feu rouge, ventilos en route, non madame, c'est pas un sèche cheveux c'est ma moto. et puis plop, voilà qu'elle cale toute seule. à suivre, je crois que je suis pas le seul à qui ça arrive.Bon ben maintenant graissage, démoustiquage et bisoutage
merci monsieur morini.
bonne route à vous !
faut voir, plus pour me convaincre que je n'en ai pas l'utilité que pour l'exploiter à 9300 tours à chaque sortie